La phytothérapie : késako ?
Le moment me semble adéquat pour aborder le sujet de la phytothérapie et vous expliquer ce qui se cache, pour les novices, derrière ce nom à la résonance un peu barbare… Hé bien il s’agit tout simplement des plantes se mettant au service de notre santé. Pour cela il suffit de s’intéresser à elles, d’apprendre à les connaître ! On peut voir cette médecine comme une alliance de l’Humain avec le Végétal. C’est, pour ma part, ce que je ressens lorsque je prends des plantes sous différentes formes (tisanes, teintures-mères, huiles essentielles, hydrolats, etc.) pour prendre soin de ma santé. Mais je me rends bien compte que selon les mots utilisés et le point de vue de chacun cela peut sembler « perché ». Cela m’a frappé un jour, dans une banale discussion, lorsque quelqu’un m’a dit « De toute façon je ne crois pas aux plantes ! ». J’ai été poussée à la réflexion, est-ce que moi je « crois aux plantes » ? Il me semble intéressant de partager cela car, que vous soyez sceptique ou non aux bienfaits des plantes, il est enrichissant de découvrir des points de vue différents.
Un petit bond dans le monde végétal et sa chimie pour commencer ! Les plantes n’ont pas, comme nous, de jambes. Je vous l’accorde, cette comparaison peut paraître stupide, mais en réalité cela les empêche de s’enfuir devant un danger, de se déplacer pour aller chercher de l’eau ou de la nourriture, de se mettre à la recherche de son/sa semblable pour perpétuer l’espèce. Alors que faire ? Rester plantée là, à se morfondre et se dessécher ? C’est bien loin de l’esprit vaillant qui anime ces Merveilleuses ! Au fil de l’évolution chacune a développé son propre arsenal de molécules chimiques pour combattre les virus, les bactéries, les champignons et autres prédateurs. Chacune à sa façon a également développé des molécules parfumées et colorées afin d’être coquettes pour attirer les insectes pollinisateurs. Leur stratégie a aussi voulu qu’elles développent de petits poils leur permettant de capter l’eau de pluie ou de rosée afin d’en profiter un peu plus longtemps. Cela n’est qu’un très bref aperçu de l’intelligence infinie du végétal, mais l’important à retenir est : ces molécules elles les ont développées pour leur propre survie et leur essor, et, avec leur grande générosité, elles nous permettent d’en profiter ! Phénols, acides, terpènes, cétones et autres coumarines, tout ce qu’il nous faut est dans le vivant, il suffit de savoir ce dont on a besoin et où le trouver. Nos ancêtres le savaient, à nous de le redécouvrir !
La phytothérapie consiste donc en une panoplie de molécules chimiques issues du monde végétal qui ont des effets variés sur notre bien-être et notre santé, il ne s’agit pas seulement « d’y croire ». Même si, bien évidemment, « y croire » aide également à la guérison : celui qui met en œuvre, cherche des solutions, comprend que la vie est expérimentation et choisit d’aller de l’avant avec une confiance que ça peut aller mieux ira toujours plus loin que celui qui baisse les bras et rend son tablier.
Quant aux propriétés « énergétiques » des plantes c’est là que « la croyance » entre en jeu car il ne s’agit pas de quelque chose de visible, de tangible, d’analysable par la sacro-sainte science. A chacun la liberté de se faire sa propre opinion par l’expérience. Ce que je constate c’est que des remèdes phytothérapeutiques assemblés par l’intelligence de la Nature et préparés par des laboratoires respectueux du monde végétal, qui prennent soin des plantes tout au long du procédé de fabrication, ont des effets puissants sur le corps physique, mais aussi le psychologique et l’émotionnel.
Quelles que soient vos croyances, je vous invite à continuellement les questionner pour faire évoluer les opinions figées. Expérimenter par soi-même, il n’y a rien de tel, en phytothérapie ou pour tous les domaines de la vie ! Je vous accompagne volontiers dans l’exploration de la voie végétale la plus adaptée à votre mieux-être, si vous en ressentez le besoin.
D’ici là prenez soin de vous, peut-être avec un bain de forêt ou en respirant simplement le doux parfum d’une rose !
De tout cœur,
Joëlle
